
LA BONAUDRIE histoire et géographie

Nous ne savons pas de quand datent les premières traces d’occupation
du site de la Bonaudrie. Les recherches, intéressantes, que nous menons,
nous en apprennent peu à peu.
Les Habitants

Nos premières recherches nous ont permis de retrouver la trace de Jean Marie MANCEAU, cultivateur à la Bonaudrie, où il est décédé le 5 octobre 1882. Après son décès et celui de son épouse, en février 1883, leur fille aînée, Pélagie et François Alexis Fuzeau héritent de leurs biens. Le site semble avoir été la propriété de la famille du Marquis de la Rochejaquelin.
En effet, dans la déclaration de mutation par décès, les héritiers ne reçoivent ni terre, ni bâtiments. Ils héritent, par contre, d’une créance de 1000 Frs, du Marquis de la Rochejaquelin.
François Alexis et Pélagie Fuzeau continuèrent à exploiter les terres de la Bonaudrie où ils élevèrent leurs 8 enfants.
Sur le recensement de 1876 de la commune de COMBRAND, on retrouve :
Jean Marie MANCEAU et son épouse ;
Pélagie MANCEAU, leur fille unique ;
François Alexis FUZEAU, le futur époux de Pélagie (ils se sont mariés en Février 1883) ;
Leurs 3 premiers enfants ;
La domestique et la servante de la famille qui logeaient à la bonaudrie.





Le Lieu
Nos recherches nous ont également permis de retracer l’évolution du site de la Bonaudrie. Ainsi, nous avons le plan de la propriété en 1809, issu du cadastre napoléonien. La Bonaudrie actuelle y est déjà représentée par la parcelle 106. Cependant, il semble qu’aucun bâtiment n’y soit implanté.
Le plan renouvelé vers 1975 nous montre que la Bonaudrie a connu un développement important. Ainsi, en comparant les deux extraits de cadastre, on s’aperçoit que :
le champ de la Bonaudrie reprend les parcelles 107, 108 et 109 de 1809,
le grand pré reprend les parcelles 103, 104 et 105 de 1809,
la parcelle 106 de 1809 a, elle, été découpée en parcelles 53, 54 et 55. Ce sont les parcelles qui apparaissent sur les cadastres actuels et qui couvrent la Bonaudrie d’aujourd’hui.




La Bonaudrie est situé au cœur du bocage Bressuirais.
La particularité de ce bocage est la présence de nombreuses haies et bois. Les haies que nous rencontrons aujourd’hui n’ont quasiment pas évoluées depuis 1800. Elles se retrouvent sur le cadastre de 1809.
Localement, les haies ont été implantées dès le 13e siècle afin :
de protéger les sols ;
favoriser le développement de la faune nécessaire aux cultures ;
retenir les troupeaux dans leurs enclos.
Notre région a eu la chance de pouvoir conserver ses haies. Nombreuses sont celles qui ont compris leur importance et ont débuté leur replantation.



Un bocage au réseau hydrographique dense
Notre bocage se caractérise également par son réseau hydrographique dense, qui a créé notre paysage vallonné. Ainsi, les cours d’eau et zones humides y sont nombreux, comme sur notre parcelle et celles qui l’entourent.
En effet, notre lavoir était alimenté par un ruisseau, aujourd’hui disparu. Il a sans doute été détourné lors de la création de l’étang situé au sud ouest. La limite nord de notre propriété est parcourue par un ruisseau qui n’est jamais à sec.
C’est également pourquoi on trouve le terme de "la noue" sur la parcelle 53 de 1975, une noue étant une prairie humide.